Nutrition

Les Vitamines

Les vitamines sont des substances organiques qui nous sont indispensables alors que notre organisme ne sait pas les fabriquer.

Elles doivent donc être apportées par notre alimentation.

En 1747, le médecin Écossais James Lind (1716-1794) découvre que les agrumes aident à prévenir le scorbut et publie son « Traité sur le scorbut » en 1753.

Au XVIIIe et XIXe siècle ce sont les lipides de l’huiles de poisson qui furent utilisé pour guérir le rachitisme et les nutriments liposoluble ont alors été nommés « antirachitique A ».

La première bio activité vitaminique pris alors le nom de « Vitamine A » avant d’être renommé aujourd’hui, devenue « Vitamine D ».

En 1881, le médecin russe Nikolaï I Lunin étudit les effets du scorbut (carence en vitamine C), puis le médecin Britanique Takaki Kanehiro observe le Beribéri (carence en vitamine B1).

En 1898, c’est un physiologiste et chimiste britannique Frédérick Gowland Hopkins qui fut le premier à postuler que certains aliments contenaient des facteurs complémentaires en plus des protéines, glucides, graisses et nutriments connus à cette époque, grâce aux travaux du médecin pathologiste Christiaan Eijkman sur l’alimentation des poulets avec du riz raffiné ou non. Tous deux reçurent le prix Nobel de physiologies en 1929 pour ces découvertes.

Le XXe siècle verra la découverte de multiple complexe vitaminique pour arriver aujourd’hui à 13 vitamines réparties en deux groupes : Les 9 vitamines hydrosolubles (solubles dans l’eau) B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, C et les liposolubles (solubles dans les graisses) A, D, E, K.

Une fois transformées dans l’organisme, elles jouent un rôle coenzymatique (cofacteur de certaines enzymes) ou hormonal, d’où leur importance.

La Vitamine A ou Rétinol, qui favorise la croissance, améliore la vision (nocturne), améliore la cicatrisation entre autres est essentiellement apportée par les graisses animales (foie, beurre, œufs, fromage…) mais peut également être fabriquée à partir des pigments qui colorent les végétaux comme les caroténoïdes et en particulier le bêta-carotène (provitamine A) présent notamment dans les carottes, la mache, le persil, les épinards etc…

Les vitamines B numérotées de 1 à 12 dans l’ordre de leur découverte dont certaines (4,7,10 et 11) ont perdu leur statut de vitamine.

La vitamine B1 (Thiamine ou Aneurine) qui fut la première découverte, impliquée dans le Béribéri nom Sri Lankais signifiant « je ne peux pas, je ne peux pas » dont les symptômes sont : grande fatigue, insuffisance cardiaque, troubles neurologiques.

L’organisme humain étant incapable d’en produire il est essentiel qu’un apport quotidien se fasse notamment par la consommation de poissons, de produits animaliers (volaille, œufs, produits laitiers) mais aussi de céréales complètes, de pomme de terre, de légumes et fruits.

La vitamine B2 ou Riboflavine, impliquée dans la production d’énergie (comme la plupart des vitamines du groupe B) mais aussi comme activatrice de la vitamine B6 et dans a fabrication de la vitamine B3 dont les principales sources sont les mêmes que la vitamine B1.

La vitamine B3 ou niacine existe sont deux formes : acide nicotinique et nicotinamide (vitamine PP) impliquée dans le métabolisme énergétique et dont la carence entraine la Pellagre (dont les symptômes sont des diarrhées, des dermatites et allant jusqu’à la démence) se retrouve dans les mêmes sources alimentaires que ses consœurs.

La vitamine B5 ou Acide pantothénique entre dans la composition du coenzyme A sans lequel la vie serait tout simplement impossible tant les réactions dans lesquelles il intervient sont nombreuses. Les sources sont les mêmes que les précédentes. Cependant, on absorbe que la moitié du contenu des aliments en vitamine B5 et les pertes occasionnées par la cuisson, la mise en conserve et le stockage sont proche de 50%.

La vitamine B6 ou pyridoxine joue un rôle dans le renouvellement des globules rouges, le système immunitaire et la fabrication de certaines hormones. Les principales sources : Le jaune d’œuf, les viandes et notamment le foie, le poisson, les légumineuses, les oléagineux et les produits laitiers.

La vitamine B8 ou biotine dite vitamine de la peau et des cheveux malgré la richesse de ses actions, intervient dans le métabolisme des acides gras, des glucides et acides aminés et dans la synthèse des vitamines B9 et B12. On la trouve en plus grande quantité dans les foies de mouton et de volaille, le jaune d’œuf, le soja, le riz complet, les huitres les lentilles et les haricots.

La vitamine B9 ou acide folique dite vitamine de la femme enceinte, est une vitamine majeure en médecine cardio-vasculaire, intervient dans la synthèse des purines et acides aminés et notamment dans la méthylation de l’ADN, de l’ARN et des protéines. Les principales sources sont les légumes verts, les graines, le germe de blé, les haricots rouges, le foie et le jaune d’œuf.

La vitamine B12 ou cobalamine stockée dans le foie est un antianémique et joue un rôle dans le métabolisme des acides nucléiques notamment dans la synthèse de la méthionine. Elle se trouve dans les protéines animales dont les œufs pour 85% et les produits laitiers. Le foie et les rognons sont particulièrement riche en Vit B12. Les besoins sont rarement couverts chez les végétariens et quasiment jamais chez les végétaliens, les fumeurs et personnes âgées).

La vitamine C ou acide ascorbique est une vitamine très fragile, sensible à la chaleur, à l’oxygénation et à la lumière. Comme le singe et le cochon d’inde, nous sommes incapable de la fabriquer et sa carence est responsable du scorbut. Cette vitamine participe à la production d’énergie, lutte contre la fatigue, a une action antihistaminique, lutte contre les méfaits du stress comme antioxydant et participe à la bonne santé des os, des tendons, des ligaments, des cartilages et aide à la réparation des tissus et à la synthèse du collagène. Présente dans les fruits et légumes dont la teneur à pourtant diminuer progressivement avec l’agriculture moderne. L’acérola fait partie des fruits les plus riches en vitamine C: https://esostore.esosensoriel.fr/produit/poudre-dacerola-bio-50g/

La vitamine D ou calciférol se comporte comme une hormone mais les besoins optimaux sont rarement atteint. Présente dans les poissons gras, le jaune d’œuf,, le foie, le beurre et l’huile de fois de morue notamment. Cette vitamine est un anti rachitisme, anti ostéomalacie, anti hypoparathyroïdie et participe au métabolisme du calcium et du phosphore et aurait un rôle majeur pour notre système immunitaire. La vitamine D apportée par notre alimentation représente qu’1/10e quand les reste est synthétisé par la peau sous l’effet des ultraviolets et il est communément admis qu’une complémentation durant les mois comportant un “r” est favorable, soit janvier, février, mars, avril, septembre, octobre, novembre et décembre.

La ou les vitamines E, tocophérols et tocotriénols sont les antioxydants des graisses (celles qui circulent dans nos artères et celles qui composent les membranes cellulaires) d’où leur importance, et anti stérilité que l’on trouve dans les huiles, le beurre, les céréales entre autre.

Enfin la vitamine K1 (phylloquinone), les 13 vitamines K2 (ménaquinones) et la vitamine K3 (ménadione: forme synthétique) sont des anti hémorragiques par leur rôle dans la coagulation et sont présentes dans les légumes verts foncés et les produits fermentés. Les carences en vitamines K sont rares.

Pour finir, il est important d’ajouter que ces vitamines sont toujours meilleures lorsqu’elles sont d’origine naturelle et que dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée leur synergie est d’autant plus efficace. De plus, même si certaines d’entre elles peuvent faire l’objet de carences, la supplémentation en vitamines n’est pas anodine voir délétère, en surdosage, la vitamine C devient pro oxydante alors que le bêta-carotène, la vitamine A et E n’étant pas éliminé par les urines peuvent augmenter la mortalité respectivement de 7,16 et 4%.

En conclusion, même si notre mode de vie moderne favorise l’oxydation de nos cellules, que l’agriculture intensive, les monocultures et les pratiques de l’industrie agroalimentaire appauvrissent notre alimentation ce qui peut nécessiter une supplémentation vitaminiques, il es essentiel de préférer à l’automédication les conseils éclairés de votre médecin et des professionnels de la nutrition et micronutrition.