Les pouvoirs ancestraux des plantes sacrées
Guérison au fil du temps
L’être humain aura mis des millénaires pour apprendre à vivre en symbiose avec son environnement.
Après quelques siècles d’industrialisation et de chimie, nous revenons de plus en plus à la nature dont nous nous sommes tellement éloignés, jusqu’à en oublier ses extraordinaires bienfaits.
Partout sur la planète des séminaires de retour à la nature, au silence, de sylvothérapie (arbres), à la méditation de pleine conscience fleurissent.
Les médecines douces sont particulièrement sollicitées et l’intérêt du grand public pour le mieux-être au naturel ne cesse de progresser.
Magnétiseur (euse), énergéticien (ne), praticien (ne) en thérapies naturelles, chaman (e), sont parfois mal considérés par leurs détracteurs et le milieu médical qui voudrait conserver son emprise et son monopole sur les fabuleux bienfaits des plantes et autres techniques thérapeutiques.
Cependant, personne ne peut maitriser parfaitement toutes ces techniques, et une collaboration pluridisciplinaire semble aujourd’hui la meilleure voie possible.
Rappelons comme nos ancêtres faisaient confiance aux sorciers, aux guérisseurs, aux grands prêtres, aux druides… pour améliorer leur santé et leur quotidien, car ils savaient, ils possédaient des « saveurs ».
Il est probable que la recherche de guérison par les plantes remonte aux premiers temps de l’humanité.
Citons Otzi, chasseur cueilleur vivant aux alentours de – 3 300 av JC et découvert dans la glace des Alpes austro-italiennes en 1991, avec sur lui un sac de champignons vermifuges alors que les recherches ont montré qu’il était porteur de vers intestinaux, ou les 40 tatouages que son corps arborait situés à des endroits stratégiques que l’autopsie a vérifiés comme révélant des maladies ou douleurs, notamment d’arthrite.
La plus ancienne trace écrite de pharmacopée trouvé dans les ruines de Nippur (Ville de l’antique civilisation Sumérienne) date d’environ – 3000 av JC. D’un médecin anonyme, en écriture cunéiforme sur une tablette d’argile de 16cm de long sur 9,5cm de large, décrivant une douzaine de remèdes. Faisant appel à des substances végétales, animales et minérales, ses favoris étaient le chlorure de sodium (sel marin), le nitrate de potassium (salpêtre), le lait, la peau de serpent, l’écaille de tortue mais surtout des plantes (la casse, le myrte, l’assa foetida, le thym, le saule, le poirier, le figuier et le palmier-dattier), dont il utilisait la graine, la racine, la branche, l’écorce ou des gommes, conservés sous forme solide ou de poudre.
Cette tablette sumérienne du IIIe millénaire avant JC montre l’état d’avancement de cette science à une époque si ancienne exempte d’éléments mystiques et irrationnels.
Bien qu’il soit généralement admis que la médecine égyptienne fut antérieure à la mésopotamienne (civilisation apparue après), les papyri médicaux égyptiens (papyrus Ebers, Edwin Smith, Hearst…) sont tous postérieurs aux tablettes mésopotamiennes.
Notons que le papyrus Ebers aborde le traitement d’une tumeur (cancer) et que le système de soins des Égyptiens était un service public (gratuit pour tous, disponible dans tout le pays et à tout moment) !
L’ayurvéda (médecine traditionnelle d’Inde) daterait quant à elle du IIe millénaire avant JC tout comme la médecine chinoise avec le Yi Jing (Livre des mutations) de Fuxi et le Bencao (Traité des matières médicinales) de Shennong (père de l’agriculture et de la phytothérapie) qui daterait selon les Chinois d’environ 2800 avant JC alors qu’il est daté du début de notre ère selon l’archéologie.
Cela étant dit, la médecine conventionnelle ou non est le résultat de millénaires d’évolution, d’accumulation de connaissances apportées par toutes les grandes civilisations, parfois perdues puis redécouvertes.
Le caractère sacré des plantes.
L’ail (Allium sativum) qui veut dire « tueur de monstres » en sanskrit et « chaud, brûlant » en celtes, était utilisé par les grecs en amulette contre les sorts et le malheur, par les romains pour chasser les revenants, par les enfants du moyen-âge pour se protéger des sorcières. Utilisé depuis 5 000 ans dans les régions méditerranéennes dont l’֤Égypte.
L’ail est hypolipidémiant, anticoagulant, antihypertenseur, chélateur de métaux lourds, antioxydant, immunostimulant et anticancéreux.
Le Maja ou Bael (Aegle marmelos) remède de l’ayurvéda connu depuis des millénaires contre les diarrhées, la dysenterie, les parasitoses intestinales, le rhume, est associé au dieu Shiva dans les rituels de l’Hindouisme. Le fruit est consommé frais, séché, en confiture, sirop, gelée ou en boisson car il est très riche en nutriments.
Également utilisé dans les rituels féminins de fertilité Népalais.
Armoise tridenté ou sauge du désert (Artemisia tridentata) qui lors des cérémonies des Indiens de l’Arizona était respirée pour purifier les pensées, les lieux et procurait force et sagesse.
Basilic (Ocimum basilicum) qui pour les Chinois permettait de communiqué avec les esprits, sacré en Inde et au Népal comme offrande à Krishna, il symbolise le détachement, l’entreprise, la dévotion et la foi. Il était une plante royale dans l’antiquité et conjure le mauvais sort en Afrique.
Cette plante donne énergie et courage en cas d’indécision, stimule l’intellect, apaise, lutte contre les peurs, la tristesse et donne de l’harmonie avec un puissant effet sur les émotions. Le basilic dégage le plexus solaire et équilibre le système nerveux. Son HE à des propriétés antioxydante, antispasmodique, anti-infectieuse, calmante et relaxante.
Utilisé en pharmacopée comme tonique, stimulant, carminatif, stomachique, antispasmodique, antiviral et vermifuge il possède bien d’autre vertus.
Basilic sacré ou Tulsi (Ocimum sanctum) utilisé depuis 5000 ans en Inde, dédié à Krishna et Vishnu et considéré comme véritable élixir de vie. Une de ses feuilles est placé sur le torse des défunts pour qu’il trouve leur chemin et la paix éternelle.
Benjoin (Styrax benzoe ou Aliboufier, Styrax paralleloneurus) https://esostore.esosensoriel.fr/produit/benjoin-de-sumatra/ arbre sacré de l’ex royaume de Siam (Indochine) ainsi que dans l’Islam. Il entre dans la composition de l’huile des encens d’église pour son odeur et ses qualités antiseptiques et purifiantes, il apporte chance et grâce divine.
Bouleau blanc (Betula alba), arbre sacré des Celtes apportant l’inspiration et symbolisant la connaissance il est aussi l’un des trois arbres de « la tradition primordiale » avec l’if et le frêne. Il est le gardien des portes pour les chamanes Sibériens.
Camomille noble (Chamaemelum nobile) est l’une des douze plantes sacrées des Grecs, dite herbe aux lions, elle apporte calme, paix intérieure et induit le sommeil, faisant d’elle l’un des plus anciens sédatifs.
Chanvre doux (Cannabis sativa), retrouvé en décoration sur des céramiques du Jiangxi datant de 8000ans et faisant parti des 365 remèdes végétales du Shen Nung Bencao Jing.
Connu des Scythes qui l’utilisaient en fumigation collective provoquant hilarité selon Hérodote, utilisé lors des mariages dans le shintoïsme pour lier les époux et chasser le mauvais œil, partagé par les prêtres de l’hindouisme dans le chilom (shilom) et le hashish est décrit dans la Bhâgavata-gita en termes explicitement sexuels.
Le chanvre doux fut également utilisé par les Bouddhistes (à partir du Ves av JC), les zoroastriens, les esséniens, les soufis, les coptes, les bantous, les rastafariens et n’est pas interdit dans la bible dont certains passages y font une allusion directe à ses bienfaits.
De nos jours, de nombreux pays autorisent son utilisation thérapeutique.
Cèdre (Cedrus libani, Cedrus atlantica, cedrus deodara) dont le terme vient de l’arabe « Kedron » est cité dans l’épopée de Gilgamesh et symbolisait aux temps bibliques ma force la dignité et la grandeur spirituelle. L’HE de cèdre équilibre le psychisme, élève l’âme, apporte courage et stimule la communication et la joie de vivre.
Cyprès toujours vert (Cupressus sempervirens) était utilisé dans l’ancienne Égypte pour la fabrication des sarcophages, orne les loges secrètes Chinoise, est symbole de d’incorruptibilité et de pureté pour les shintoïstes et toujours utilisé au Tibet comme encens dans les rituels de purification et détoxication psychique.
L’HE de cyprès convient en cas de tristesse, de deuil, à l’introspection et est calmante.
Fenouil doux (Foeniculum vulgare ssp.capillaceum var.dulce) est l’une des 9 plantes sacrées des Saxons de Bretagne alors qu’il servait aux rituels Grecs liés aux divinités et à la guérison.
Il est symbole de résurrection pour les Romains.
Genévrier commun (Juniperus communis) Adam et Eve l’auraient utilisé pour se protéger du venin de serpent. Probablement exploité dès l’époque préhistorique pour ses vertus antiseptiques, son bois était brûlé lors de cérémonies de purification et pour combattre les épidémies. Sacré pour les germains puis universellement utilisé pour combattre la sorcellerie et chasser les mauvais esprits et les maladies.
Junipertus fait également parti des 9 arbres sacrés de la Wicca.
Hysope (Hyssopus officinalis L.) plante sacrée des Hébreux, citée dans la bible à l’occasion de la pâque, de la crucifixion de Jésus et comme plante purificatrice dans le psaume 51. Elle symbolise l’humilité.
L’hysope aide à la préparation des rituels et cérémonies méditatives.
Utilisée comme condiment et dans certaines liqueurs, c’est également une plante médicinale aux propriétés antiseptique, stimulante, stomachique (bonne pour l’estomac, favorise la digestion), expectorante et son HE est neurotoxique et abortive.
If commun (Taxus baccatus), arbre des mondes souterrains, symbole d’immortalité dans la tradition celte sur lequel étaient gravées les runes.
Particulièrement toxique, l’If commun permet pourtant d’obtenir le Taxol et le Taxotère par Hémisynthèse. Ce sont des molécules actives utilisées comme anticancéreux. Le Taxotère ayant une activité supérieure.
Laurier noble (Laurus nobilis) https://esostore.esosensoriel.fr/produit/huile-essentielles-de-laurier-noble-bio-10ml/, utilisé pour couronner les vainqueurs Grecs (symbole d’Appolon et autres divinités) et Romains de l’antiquité puis des empereurs avant celle des titulaires du baccalauréat (Lauréat venant de Laurier), il était symbole de mort glorieuse et d’immortalité car toujours vert.
Millepertuis (Hypericum perforatum), herbe de la saint Jean (25 juin) et plante bénie pour les druides.
Myrrhe (Commiphora erythrea, molmol, myrrha ou abyssinica) était le symbole d’Adonis et de Myrrha dans la Grèce antique et permettait pour les Égyptiens d’échapper à la mort, alors que cuite chez les hébreux pour obtenir le « stacte » qui mélangé au vin permettait d’anesthésier les condamnés avant leur exécution.
Myrtes communs (Myrtu communis) symbole de pureté, de beauté, de paix et d’amour chez les Hébreux, les Grecs.
Nard de l’Himalaya (Nardostochys jatamansi) entrait dans la composition des baumes sacrés pour consecrer leurs monarques. Il enracine et harmonise les chakras et conduit l’énergie de la kundalini. Fortifiant nerveux, il dissout les blocages émotionnels, apporte calme et lutte contre les peurs, la nervosité et les troubles du sommeil.
Neem ou Margousier (Azadirachta indica) est sacré en Inde et dans l’ayurvéda on l’appelle « la pharmacie du village ».
Oliban « Les Boswellia », était brûlé par les Mésopotamiens pour adorer les « Baals » (Divinités), et fait partie des trois présents (Or, encens et myrrhe) que les rois mages apportèrent à Bethléem en hommage au nouveau-né Jésus. Signe de force, de confiance en soi et porteur de chance, il élève l’esprit et chasse les influences négatives. Utilisé par les Égyptiens pour préserver le corps des pharaons, les premiers chrétiens pour purifier les souterrains et parmi les trésors du temple d’Israël, les chamanes, le pape, dans les loges maçonniques et en parfumerie.
Il permet l’ouverture du sixième chakra et facilite clairvoyance et spiritualité.
Il en existe une vingtaine de variété dont l’odeur est spécifique à chacun, dont Gugul ( Boswellia serrata) en médecine ayurvédique pour régénérer et se revitaliser notamment.
Palo Santo (Bursera graveolens) qui signifie « bois sacré » en espagnol était utilisé par les chamanes de la forêt amazonienne. C’est un puissant purificateur, calmant, relaxant, il est une aide précieuse à la méditation.
Romarins (Rosmarinus) Égyptiens, Grecs, Romains, de tous temps et dans pratiquement toutes les civilisations il fut sacré jusqu’à être offert durant des siècles aux invités en guise d’amitié.
Santal blanc (Santalum album) convoité plus que l’or par les rois babyloniens, il est sacré en Inde (bois des dieux) et au Tibet, (dans le traité sur la magie blanche), il symbolise la protection, la prière et la dévotion, il équilibre les chakras racine et du cœur et libère l’énergie de la Kundalini.
Le plus souvent utilisé en fumigation d’encens, il génère calme, paix, harmonie, purification et libère les émotions.https://esostore.esosensoriel.fr/produit/encens-eclat-de-bois-de-santal-80g/
Sauge blanche (Salvia apiana)https://esostore.esosensoriel.fr/produit/sumdge-sauge-blanche/ est l’encens amérindien signifiant « vieil homme » il purifie les lieux avant les cérémonies alors brûlé dans un coquillage d’ormeau, c’est la plante de l’immortalité pour ces peuples.
Sauge officinale (Salvia officinalis) https://esostore.esosensoriel.fr/produit/sauge-officinale-50g/ reconnue pour ses bienfaits médicinaux et aromatiques depuis l’antiquité et Hippocrate qui l’utilisait pour les troubles gynécologiques. Encore aujourd’hui elle est la plante des femmes par excellence. Un dicton provençal « qui a de la sauge dans son jardin n’a pas besoin de médecin » en atteste les nombreuses vertus reconnues.
Sauge scalrée (Salvia sclarea) qui pour les rishis d’Inde permet d’atteindre l’illumination, et pour les chamanes et guérisseurs conjure les epsrits.
Thuya occidental (Thuya occidentalis) est également un symbole d’immortalité et l’un de ses noms « Arbre de vie » est dû à ses pouvoirs purifiant et cicatrisant.
Les Amérindiens du nord l’utilisaient pour purifier les lieux quant en chine il représentait le printemps.
Thym vulgaire ou doux (Thymus vulgaris) considéré par les anciens Grecs comme « le souffle de Zeus » et comme éveilleur d’esprit par les philosophes Romains conseillé pour soigner les blessures de l’esprit.
Selon leur chimiotype, les thyms sont largement utilisés contre la fatigue, comme anti-infectieux, antiasthmatique, problèmes de peau, comme antifongique, antiviral, antibactérien, cardiotonique, vermifuge, antirhumatismal et bactéricide. https://esostore.esosensoriel.fr/produit/huile-essentielle-de-thym-a-linalol-bio-10ml/
Verveine citronnée, odorante (Aloysia citriodora) https://esostore.esosensoriel.fr/produit/verveine-odorante-30g/, sacrée pour les druides Gaulois, elle favorisait la clairvoyance, servant à acter la paix ou la guerre chez les Romains, sacrée aussi dans les écritures védiques de l’Inde.
Purificatrice, elle dynamise, lutte contre le stress et l’insomnie et stimule la concentration, antidépresseur naturel, elle permet de surmonter les épreuves et les deuils et élève la vitalité vibratoire.
Utilisé dans la boisson nationale du Pérou, en cuisine et pour ses vertus médicinales (en infusion car apaisante et digestive) et dont l’HE est fébrifuge, antispasmodique, antifongique, et légèrement sédative
Cette liste est non exhaustive et sujette à complément !
Citons les neuf herbes sacrées du Lacnunga ou « manuscrit Harley 585 » recueil de textes médicaux et de prières en vieil anglais et latin du Xe siècle ap JC et son « charme des neufs herbes », l’armoise (Artemisia), le plantain (Plantago), la cardamine (Cardamine) l’ortie (Urtica), le panique pieds de coq (Echinochloa), la camomille (Chamaemelum), le pommier (Malus), le thym (Thymus), le fenouil (foeniculum).
Les plantes récoltées par les celtes de Gaule, L’orpin, le millepertuis, le lierre terrestre, les camomilles, les armoises, la bardane, la sauge et le buis.
Les plantes sacrées de l’ayurvéda, l’ashwagandha (Withania somnifera), le tulsi (Ocimum tenuiflorum ou sanctum), le neem (Azadirachta Indica), le shatavari (Asparagus rocemosus), le brahmi (Bacopa monnieri), l’amla (Emblica officinalis), le moringa (Moringa oleifera), la boswellie (Boswellia serrata).