Les arts divinatoires
Les arts divinatoires regroupent une multitude de pratique depuis l’origine des civilisations à nos jours et nous pouvons supposer qu’elles sont bien plus anciennes encore.
Les premières traces remontent à la haute antiquité des empires Sumérien, Perse, Babylonien, Pharaonique, où les divinations ou oracles étaient réservés aux prêtres.
L’une des plus anciennes méthode de divination parvenue jusqu’à nous est le Yi-King dont l’origine remonterait à la dynastie Shang (ou Yin) entre 1570 av JC à 1045 av JC et leur livre divinatoire Le Kouei Tsang (Gui Zang).
Le plus célèbre des oracles fût sans nul doute La Pythie de Delphes dont les prédictions obtenues en état de transe devaient être interprétées par les prêtres du temple d’Apollon Pythien entre le Ve et IVes av JC que tous les Grecs consultaient ainsi que certaines tribus barbares comme les Étrusques.
Les traditions Grecs se transmirent aux Romains jusqu’à ce que le Christianisme et l’Empereur Constant II en 341 ne condamne les devins à la peine capitale.
En 506, le concile d’Agde, qualifie de “divinationis sciencia” les augures les sorts et les songes. Un peu plus de mille ans plus tard, quelques années après les célèbres “Vraies centuries et prophéties” (1555) de Nostradamus , le pape Sixte V en 1586 condamne de nombreuses méthodes divinatoires dont l’hydromancie (eau), la pyromancie (le feu), la géomancie ( rapportée par les Arabes au XIIes consistant en l’interprétation de figures formées à partir des jets de traits initialement gravés dans le sable selon qu’ils soient pairs ou impairs), et la chiromancie (ligne de la main) entre autres.
La cartomancie est traditionnellement originaire d’Espagne et pourrait dater des XIVe ou XVes, quant à la tarologie , utilisant les tarots originaires d’Italie, elle serait plus tardive et explicitement nommée par Antoine Court de Gébelin dans son “Monde primitif tome VIII” en 1781.
De nos jours, le recours aux prédictions, qu’elles soient astrologiques, mantiques, oniriques ou médiumniques semblent admises par un grand nombre d’individus malgré de fervents irréductibles détracteurs.